Ne me remerciez pas ! => Groupe Varenne

 

Pqo 2024 2

(Source : La Bibliothèque des littératures policières)

PQO 2024 Bandeau pqo

Proclamation Bastion avec e devos

(Source : https://twitter.com/prefpolice/)

 

Prix du Quai des Orfèvres 2024 ; voir ici un aperçu de la proclamation le 08 novembre 2023 au 36, rue du Bastion.

Reportage de la soirée du 08/11 : merci Miss K !

Petit entretien à France Inter, enregistré juste avant la proclamation et diffusé le 08/11 à 19h :

La Préfecture de Police de Paris a le sens de l'humour : la preuve !

Et Le Point a aimé, c'est top !

Coup de coeur polar de Valérie Expert sur Griffenoiretv !

Forum "Police-Justice" lors de la foire de Brive, le 12/11/2023, présenté par Selma Bensouda ; plateau partagé avec les journalistes Mikael Corre et Dominique Verdeilhan (ouh là ! j'étais grave enrhumé...).

Entretien sur Tébéo le 20 novembre 2023.

Pleine page dans Le Télégramme du 21/11/2023 :

Pqo telegramme

Long reportage photographique sur la soirée de proclamation du 08/11/2023 sur Purepeople (31 photos) ; publié le 23/11/2023.

Entretien sympa sur RCF Bretagne, de 29', diffusé le 27/11/2023.

Interview à Sciences Ouest, Le géologue derrière la plume ; publié le 30/11/2023.

Court extrait des Grosses Têtes du 30/11/2023 : Caroff rtlCaroff rtl (604.91 Ko).

La scène culture, France Bleu le 05/12/2023 : interview d'Emmanuelle Devos par Davis Lantin : 2023 12 05 france bleu reseau 05 12 2023 600000002303349612023 12 05 france bleu reseau 05 12 2023 60000000230334961 (74.25 Ko)

La librairie francophone, France Inter le 06/01/2024 : coup de coeur de la libraire Nathalie Clérin, de la Librairie de La Mazerine , à La Hulpe, en Belgique ("Un petit policier de première qualité") => ici (à partir de 32'45'').

Cross/over (n°419), l'émission culturelle de Radio FMR, offre à ses auditeurs le 06/01/2024 une longue chronique décontract' sur le roman ("Intrigue très bien menée" ; "Dénouement très sympa") de 52'42'' => 1h07'50''.

"L'Express" célèbre les auteurs les plus lus de 2023 !

"Les stars de l'édition au Royal Monceau - De Jean-Baptiste Andrea à Maud Ankaoua, de Giuliano da Empoli à Amélie Nothomb, les champions des ventes en 2023 et leurs éditeurs, réunis par L'Express, ont partagé confidences et agapes." L'Express, 15/02/2024 (voir aussi en bas de page).

"Café Polar" sur RFI : "Gros plan sur le prix littéraire réputé le plus incorruptible : le Prix du Quai des Orfèvres." Un entretien avec Catherine Fruchon-Toussaint. Version courte : 8'22'' ; version intégrale : 20'51''.

"Créer et recréer du suspense : les méthodes de la frousse", rencontre dans le cadre des Quais du Polar à l'Hôtel de Ville de Lyon, le samedi 6 avril 2024 ; avec Barbara Abel (Belgique), M.J. Arlidge (Angleterre), Martial Caroff (France) et René Manzor (France) ; animé par Nicolas Carreau. 

100 000

 

 

 

 

(fin janvier 2024 ; France métropolitaine hors numérique)

 

Librairies :

06/12/2023 16-19h : Dialogues, Morlaix, 29 (voir ici).

08/12/2023 à partir de 16h : Dialogues, Brest, 29 (voir ici).

13/12/2023 à partir de 17h30 : Librairie des Batignolles, Paris 17e.

16/12/2023 10h30-12h30 Les Passagers du livre, Landerneau, 29 (voir ici et ).

26/01/2024 19h : Libraire La Passerelle, Antony, 92.

 

Salons :

10-12/11/2023 (week-end après la proclamation), la Foire du Livre de Brive, 19.

18-19/11/2023 : Noir sur Ormesson, Ormesson-sur-Marne, 94.

27-28/01/2024 : Le Coquelicot noir, salon du livre policier de Nemours, 77 :

08-09/03/2024 : Le Salon du livre de Genève, Palexpo, Genève, Suisse.

29/03-02/04/2024 : Festival de Littérature Insulaire, Ouessant, 29

6-7/04/2024 : Quais du polar à Lyon, 69.

12/04/2024 : Festival du livre de Paris, Grand Palais éphémère (stand Fayard, 16-18h), Paris.

18-20/05/2024 : Le Goéland masqué, Penmarc'h, 29.

19-20/07/2024 : Noir Vézère, Le Bugue, 24.

07/12/2024 : Fête du livre de Pleuven, 29.

 

Presse :

- "Ventes de livres : quand les lauréats écrasent tout - Aux côtés des cadors de tous genres, les lauréats des grands prix s’installent confortablement dans nos palmarès. Dur, dur, de se faire une place au soleil si vous n’avez pas eu un roman primé. En effet, les lauréats de cette rentrée 2023 se taillent la part du lion avec : en primus inter pares, le prix Goncourt Jean-Baptiste Andrea. Il savoure de jour en jour les lauriers décernés à son roman-fleuve, Veiller sur elle (L’Iconoclaste), qui frise déjà les 100 000 exemplaires vendus, bien avant, donc, les achats de Noël. Derrière lui, Neige Sinno, auréolée du prix Femina. C’est peu dire que les Dames du Femina ont eu le nez creux : son brillant et brûlant récit littéraire, Triste tigre (P. O. L.), dépasse les 75 000 exemplaires. Vient ensuite un petit nouveau en la personne de Martial Caroff, lauréat du prix du Quai des Orfèvres, une récompense comme à l’habitude très prescriptive. Ce qui est moins habituel, en revanche, est le CV du distingué. Eh oui, Martial Caroff n’est ni capitaine de police ni commissaire à la retraite, mais maître de conférences en géologie à l’université de Brest et spécialiste des volcans anciens, versé dans le polar [...]" Marianne Payot, L'Express, mis en ligne le 25/11/2023.

- "Meurtres à l'université - Martial Caroff vient de recevoir le prix du Quai des Orfèvres 2024 pour son épatant roman Ne me remerciez pas ! [...] Avec Ne me remerciez pas ! Martial Caroff trousse un très bon roman policier, un peu à la manière de Pierre Boileau ou Stanislas-André Steeman qui ont fait les belles heures du « Masque » [...] Il en profite également pour dresser un tableau sévère mais assez réjouissant du milieu universitaire [...] D’une habileté diabolique, l’auteur oblige son lecteur à se poser la question favorite des joueurs de Cluedo. Whodunit ? Qui a fait le coup ? [...] C’est sans doute cet esprit Old School qui a plu au jury du prix du Quai des Orfèvres, placé sous l’égide de Christian Sainte, actuel directeur de la police judiciaire, sans doute le prix le plus intègre du monde littéraire parisien, puisqu’il récompense chaque année un roman policier français sélectionné de manière anonyme." Pascal Meynadier, le JDD du 26/11/2023.

- "Nous vous conseillons le livre de Martial Caroff Ne me remerciez pas ! qui a reçu le prix du Quai des Orfèvres 2024. [...] Le lecteur est plongé dans une enquête passionnante menée par l'emblématique police judiciaire parisienne." Newletter faits divers, le.figaro.fr du 26/11/2023.

- "Crime, coquillages et crustacés - [...] Ce polar de Martial Caroff, lauréat du prestigieux prix du Quai des Orfèvres 2024, se déroule dans le huis clos venimeux du monde universitaire. Campé juste avant le déménagement de la PJ du mythique 36, quai des Orfèvres, il offre une plongée nostalgique dans les couloirs de la « maison poulaga », assortie d’une intrigue aux petits oignons, relevée d’une piquante pointe d’humour. Un vrai régal de fin d’année." Elise Lépine, Le Point du 07/12/2023.

- "L'auteur brestois qui affole les vente en dédicace à Landerneau. [...] Et comme un bonheur ne vient jamais seul, cette reconnaissance s’accompagne d’un incroyable succès populaire, puisque son roman policier caracole à la quatrième place des ventes France toutes catégories confondues. Une sacrée surprise pour un polar élégant, dont l’intrigue s’inscrit dans le milieu de la recherche universitaire. [...]" Le Télégramme du 13/12/2023.

- Jacques Gaubert, professeur de géologie à l'Institut européen des études climatiques, s’écroule en plein cours, empoisonné aux diatomées. II finira par mourir. Dans le viseur des enquêteurs de la brigade criminelle de Paris, le 36, la liste des suspects semble être réduite à ce microcosme que constitue l'Institut (fictif). Jalousies, rivalités entre universitaires, vengeance ou motifs sentimentaux s’imposent comme mobiles possibles. Le Prix du Quai des Orfèvres 2024 est une réussite, écrit dans un langage parfois familier rafraîchissant. La Montagne, 22/12/2023.

- "Un auteur primé prend l’Ardèche comme décors pour son polar. Dans Ne me remerciez pas !, le nouveau polar de Martial Caroff, prix du Quai des Orfèvres 2024, enquêteurs parisiens et gendarmes privadois s’allient pour résoudre l’enquête de la mort de Jacques-Antoine Gaubert, enseignant-chercheur en géologie spécialiste des roches contenant des diatomées, qui ont causé sa mort. [...] L’auteur nomme Saint-Julien-Saint-Alban, Flaviac, Coux et Privas. [...] Avant d’atteindre le chef-lieu de l’Ardèche, ils passent par Saint-Julien-Saint-Alban. Là, le narrateur note le déchaînement du vent venu de l’ouest que la vallée de l’Ouvèze ne protège pas. Il nomme Flaviac quelques kilomètres plus loin et de son « minuscule bourg » et décrit les virages des monts du Vivarais, qui le mènent à Coux. Arrivés de nuit « à la plus petite préfecture de France, capitale des marrons glacés, des marrons en crème et des marrons tout court », il parle de Privas comme « d’un gros bourg au pied des Coirons, niché dans un écrin de verdure » [...] « La carrière de diatomite mêlée aux paysages beaux et spectaculaires de l’Ardèche se prête parfaitement à mon intrigue » [...] Le polar Ne me remerciez pas ! a remporté le prix du Quai des Orfèvres 2024, en novembre 2023. Une consécration pour Martial Caroff qui a spécialement pensé ce livre pour le concours [...]". Florémie Blanc, Le Dauphiné Libéré, 04/01/2024.

- "Vente de livres : Pesquet, FOG, Andrea… La belle moisson de décembre. Un petit coup d’œil au palmarès des fictions ? Sans surprise, le Goncourt Jean-Baptiste Andrea, le lauréat du Prix littéraire Trente millions d’amis Cédric Sapin-Defour, la primée du Femina (et du Goncourt des lycéens) Neige Sinno, le collectif 13 à table ! et le prix du Quai des orfèvres Martial Caroff constituent le quintet de tête. Avec des chiffres qui dépassent largement ceux des essais, puisque à eux cinq, ils atteignent le 1 million 225 000 exemplaires (dont quelque 460 000 pour Veiller sur elle). Comme quoi, les Français n’ont pas perdu la bonne habitude d’offrir des livres (et notamment des romans) en fin d’année !" Vente de livres : Pesquet, FOG, Andrea… La belle moisson de décembre – L'Express (lexpress.fr), le 06/01/2024.

- "Un rendez-vous annuel que ce prix du Quai des Orfèvres honorant un manuscrit élu par 22 (« v’là les flics! ») spécialistes - magistrats, policiers, journalistes. Le cru 2024 nous mène à l’I2EC, Institut européen des études climatiques. Un prof s’y effondre en plein cours, empoisonné aux diatomées, ces micro-algues qu’il étudiait. Nous voici confrontés à deux groupes : les savants en leur monde de jalousies, tous supposés coupables ; et les flics de la Crim, panel très bien croqué par l’auteur, ainsi de Franck Kestner, chef de section amoureux, ou du « lieutenant menhir » Menguy, Breton rêveur et geek. On les suit sans peine des quais de Seine aux gouffres ardéchois dans une enquête à rebonds qui doit être prise « par le bon bout de la raison »." Michaëlle Petit, La Croix, le 25/01/2024.

- "Enquête dans le milieu universitaire. Décerné sur manuscrit anonyme par un jury présidé par le directeur de la police judiciaire, le Prix du Quai des Orfèvres est chaque année une valeur sûre. C'est encore le cas avec Ne me remerciez pas ! de Martial Caroff, qui a remporté l'édition 2024 de ce concours fondé en 1946. Professeur de géologie à l'Institut européen des études climatiques, Jacques Gaubert s'effondre soudainement devant ses étudiants après avoir proféré des paroles incohérentes. II décédera quelques jours plus tard à l'hôpital, confus et totalement amnésique. L'autopsie conclura à un empoisonnement aux phycotoxines, une toxine produite par des algues microscopiques. En quantité tellement phénoménale que l'intoxication via des fruits de mer est totalement inconcevable. Le commissaire Kestner et son équipe de la brigade criminelle de Paris vont devoir se plonger dans le milieu universitaire, ses coups bas et ses mensonges, pour trouver le coupable." S.M, Le Courrier Picard, 04/02/2024.

- "Le coup de coeur d'Emmanuelle Ménard. [...] Commence alors une enquête [...] au cours de laquelle les multiples rebondissements nous plongent au sein d'un monde universitaire acrimonieux et venimeux (toute ressemblance avec la réalité de nos campus serait fortuite...) où les rivalités exacerbées entre chercheurs semblent occuper ces derniers plus sûrement que leurs travaux de recherche. [...] Une enquête menée tambour battant, relevée d'une mordante pointe d'humour. Une histoire construite à la manière d'une poupée russe où ce qui semble acquis est remis en question au chapitre suivant. Bref, ce qu'on aime dans les polars. Une écriture efficace, dynamique qui évite de vous plonger dans des digressions psychologiques à quatre sous. À lire absolument. [...] On y tue proprement. D'une manière presque professorale..." Emmanuelle Ménard, Entrevue, février 2024 (Une pleine page, avec une photo !)

- "On a aimé aussi... Jacques Gaubert s'effondre en plein cours. «Empoisonnement aux diatomées», décrète le légiste. Ironie du sort, c'est l'objet des recherches de la victime, un expert en géologie. C'est aussi le métier de l'auteur de ce polar - Prix du Quai des Orfèvres 2024 -, dans lequel les lecteurs se retrouvent avec des dizaines de suspects : collègues, étudiants. chercheurs..." Femme Actuelle Jeux Extra, mars-avril 2024.

- "L'actu des prix ! Prix du Quai des Orfèvres 2024. Composé de policiers, de magistrats et de journalistes, le jury de ce prix fondé en 1946 récompense un roman policier présenté anonymement. II couronne cette année le Brestois Martial Caroff, auteur d'une vingtaine d'ouvrages divers - de vulgarisation, pour enfants, romans historiques... -, enseignant et spécialiste des laves et du... volcanisme ancien. « C'est imaginaire, mais je m’inspire un peu de mon vécu », confie le lauréat. Son savoir émaille cette intrigue qui s'ouvre sur le meurtre, en plein cours, d'un professeur de géologie à l’université. L’arme du crime ? Une algue nommée diatomée, dont la victime est un spécialiste. À première vue, pour les enquêteurs, la liste des suspects est courte, concentrée sur l'entourage professionnel du défunt. Et pourtant..." Femme Actuelle Jeux, avril 2024.

- "Des invités prestigieux. Trois noms au moins retiennent l’attention à l’aube de cette nouvelle édition de l’ex-Salon du livre insulaire, rebaptisé festival et programmé du 29 mars au 2 avril 2024. En premier lieu, Michèle Le Doeuff, philosophe et traductrice de « La nouvelle Atlantide » de Francis Bacon, ouvrira le festival, le samedi à 14 h, après une première soirée « déambulatoire ». Si l’œuvre majeure de la savante, « Le sexe du savoir », est programmée pour le concours de Normale Sup’ l’an prochain, c’est bien pour le thème de l’année « Île sous la mer, mythe et réalité » qu’elle se rendra à Ouessant ce week-end. Autre genre et autre style avec Martial Caroff, prix du Quai des orfèvres en 2024, qui reviendra sur ses cinq polars sur la légende de la ville d’Ys le samedi à 16 h 30 et le dimanche à 15 h 30. Enfin, Dan ar Bras reviendra sur la création de son album dédié à la ville d’Ys le dimanche à 17 h." Le Télégramme, 27 mars 2024.

- "Poirot, Holmes, Bosch... Les héros de polars sont éternels. [...] Martial Caroff, qui a remporté le même prix en 2024 avec Ne me remerciez pas (Fayard), voulait, dans son premier volet, braquer le projecteur sur l’intrigue, son personnage était donc assez transparent, mais il veut le densifier dans le prochain. [...]. Agnès Laurent. L'Express, 4 avril 2024.

- "EMPOISONNÉ AUX DIATOMÉES. À l’Institut européen des études climatiques, Jacques Gaubert, chercheur en géologie, s’effondre devant ses étudiants, victime d’un empoisonnement aux diatomées. C’est précisément l’objet de son travail pour aider à dater les évolutions du climat. Spécialiste arrogant, il était en butte à la vindicte de beaucoup de ses collègues. Entre le laboratoire et les recherches de terrain en Ardèche, Paul Varenne, chef de brigade, et le commissaire Kerstner s’emploient à lever des non-dits dans ce milieu taiseux. Des rivalités amoureuses sont aussi découvertes… Dès lors, tous les chercheurs du laboratoire sont des coupables potentiels. Une intrigue bien conduite dans un univers original, pour ce roman prix du Quai des Orfèvres 2024. Claude Berruer". Enseignement catholique actualités (bimestriel), n° 420 avril - mai 2024.

 

"Ne me remerciez pas !" dans le top 10 du palmarès de L'Express (fictions) huit semaines consécutives :

Première semaine (6-12/11/2023) : 8e ; deuxième semaine (13-19/11/2023) : 4e ; troisième semaine (20-26/11/2023) : 5e ; quatrième semaine (27/11-03/12/2023) : 5e ; cinquième semaine (04-10/12/2023) : 8e ; sixième semaine (11-17/12/2023) : 10e ; septième semaine (18-24/12/2023) : 5e ; huitième semaine (25-31/12/2023) : 8e.

"Ne me remerciez pas !" 34e dans le palmarès des best-sellers 2023 de L'Express (romans + essais) :

Palmares l express 2023

 

 

 

 

 

 

Critiques, blogs, brèves, coups de coeur glanés de-ci de-là

 

(en cas d'opposition de la part d'un chroniqueur ou d'un organisme à la publication de son texte sur cette page, me contacter ; le passage sera aussitôt retiré ou remplacé par un lien) :

 

Des nouvelles du prix du Quai des Orfèvres... Martial Caroff nous livre là un polar bien fait, écrit sur un rythme nerveux qui nous fait avancer de page en page avec entrain ! Le suspense est bien mené, en donnant parfois quelques coups d'avance au lecteur par rapport aux enquêteurs, mais sans trop en dévoiler, ce qui contribue à notre envie de savoir... ou de deviner ! Nous sommes ici dans un univers universitaire. En plein cours, Jacques Gaubert se sent de plus en plus mal, ses propos deviennent incohérents et très inquiétants, puis il perd connaissance. Il meurt quelques jours plus tard, après que ses capacités mémorielles et cognitives ont été irrémédiablement atteintes. Cause de la mort : overdose de crustacés. Crime ? Bien sûr, car même s'il avait tendance à un peu abuser des fruits de mer, le taux de la toxine retrouvée dans le sang du professeur n'aurait jamais pu être atteint... [...] Assez vite, la directrice du laboratoire avoue avoir caché quelque chose d'important... un peu plus tard, une autre victime est découverte... Alors quoi ?

Un bon polar, donc, que nous vous conseillons !

La Bouilloire Aux Livres | Dunkirk | Facebook (14/11/2023)

 

[...]

Ce livre est d’un genre tout à fait nouveau, il nous accroche à l’énigme tout en utilisant un vocabulaire inhabituel dans les polars, il confronte deux mondes différents, l’université et la police. Loin de me déranger, j’ai adoré ce livre qui peut en dérouter certains.

L'oeil du polar (19/11/2023)

=> Cette chronique me paraît judicieuse et appelle un commentaire de ma part. Non, le genre n'est pas nouveau, seulement mes principales références sont des romanciers français oubliés des années 1930-1950, dont la manière se distinguait nettement de celles de Simenon et des romans à l'anglaise de la même époque : Pierre Boileau (avant son association avec Th. Narcejac) et S.A. Steeman surtout, mais aussi Francis Didelot (PQO 1949), Pierre Nord, Fred Kassak, Louis C. Thomas (PQO 1957)... : une génération d'avant l'éclosion des romans noirs européens et des thrillers, des auteurs de textes plus ou moins procéduraux, assez denses, souvent mâtinés d'humour, avec un soupçon de whodunit à la française (ou à la belge). Je me suis inspiré de ces grands ancêtres, dont la plume s'exprimait dans un registre soutenu, en modernisant l'ambiance et l'écriture. Alors oui, malgré le succès de Ne me remerciez pas ! et des critiques globalement positives, une minorité de lecteurs semblent en effet être déroutés par l'intrigue et le style. Intéressant...

MC, le 10/01/2024

 

(Moi) Alors, ça t'a plu ?

(Lui) Evidemment ! Style bien enlevé et intrigue qui tient la route... Pas toujours le cas dans les polars !

"Lui", c'est mon copain Bernard, qui d'habitude est plutôt dur en affaires... (21/11/2023)

 

Merci qui ?

Sans être révolutionnaire dans le domaine du polar, ce Prix du Quai des Orfèvres remplit parfaitement les codes du genre. L'auteur arrive sans mal à nous mener sur des fausses pistes et nous offrir une fin très bien pensée !

Coup de coeur FNAC Besançon - Fabien (11/2023)

 

Le chercheur en géochimie et vulgarisateur scientifique Martial Caroff est l’inattendu lauréat du Prix du Quai des Orfèvres 2024 pour son polar Ne me remerciez pas ! (Fayard)

Accueil (payot.ch)

 

Bien qu'il ne révolutionne pas le genre du polar, "Ne me remerciez pas" reste tout de même un très bon thriller (euh...non, ce n'est pas un thriller... mais pas grave) où les fausses pistes, le machiavélisme et le brin d'humour sont au rendez-vous. Les personnages nous sont vite familiers comme si on les suivait depuis plusieurs romans déjà.

L'auteur nous imprègne ici de son univers d'universitaire et de géologue, maîtrisant donc parfaitement le cadre de son intrigue. Il y a très peu de temps morts si bien que les pages se tournent sans effort.

Le roman se lit rapidement et l'on ne peut qu'être ravi pour Martial Caroff pour son prix du Quai des Orfèvres !! Reste à savoir si on aura le plaisir de revoir les protagonistes dans un autre roman !

Des encres sur le papier | Besançon | Facebook (23/11/2023)

 

Fleuve intranquille de la recherche

[...]

Ne me remerciez pas ! de Martial Caroff a obtenu le Prix du Quai des Orfèvres qui récompense aussi, souvent, un roman mettant en scène des policiers et les complexités de leur métier, les fausses pistes, les alibis à décortiquer, les révélations des médecins légistes, bref tout ce qui a plus trait au côté technique qu'aux envolées lyriques. Ce roman en est une parfaite illustration à l'instar de nombreuses séries policières du moment où chaque témoin laisse des indices qui aiguille vers une autre piste, où les mensonges des uns et des autres ne cachent pas la vérité centrale du meurtre, mais leurs propres turpitudes. Martial Caroff depuis des années offre des romans liés à l'imaginaire - des polars, des récits plus fantastiques ou de science-fiction. Il est lui-même universitaire et peut-être que certains de ses collègues auront des sueurs froides en se reconnaissant dans le roman. Toujours est-il que son histoire est bâtie sur une construction rigoureuse, où chaque élément en entraîne un autre et nous éloigne de la vérité (car le tueur est très fort et l'on espérerait presque, comme pour Will le coyote, qu'il s'en sorte au final). Toutefois, cette construction ne se fait pas au détriment des personnages, dessinés avec soin et qui ne sont pas uniquement des silhouettes. Ce dernier titre, très bon cru pour le prix, est une nouvelle facette d'un auteur intéressant et à suivre.

Laurent Greusard

Ne me remerciez pas ! (k-libre.fr) (29/11/2023)

 

[...]

Avec « Ne me remerciez pas », Martial Caroff nous offre un roman relativement court, chose assez rare dans le roman policier, même sans aller jusqu’au gros pavé. Court certes mais très dense : une intrigue originale avec des scientifiques dans un laboratoire en lien avec l’écologie et le réchauffement climatique (c’est un sujet de saison depuis quelques années), une équipe de flics bien tenue et efficace et un assassin retors qui va en faire voir de toutes les couleurs à nos enquêteurs, tous qualifiés dans leur domaine d’expertise. Ce nouveau Prix 2024 est un excellent condensé, efficace, rythmé, avec ce qu’il faut de péripéties, de suspens et une résolution d’enquête que n’auraient pas renié le grand Sherlock ou un certain Hercule cher à Agatha Christie.

Cette nouvelle cuvée du Quai des orfèvres est un excellent cru, qui a un très bon goût en bouche et vous laisse une belle saveur restante au palais. A déguster avec plaisir !

Jean-Marc Volant

Martial CAROFF : Ne me remerciez pas ! - Prix du Quai des Orfèvres 2024 - Zonelivre (06/12/2023)

 

Les meilleurs livres de 2023

L’année touche à sa fin et voici venu le temps des bilans. Nombreux ont été les livres parus en 2023 et nous avons décidé de partager avec vous nos coups de cœur, dans une sélection non exhaustive et très subjective, pour combler les amoureux des livres et glaner quelques idées cadeaux.

[...]

Les polars et les littératures de l'imaginaire.

Le Prix du quai des Orfèvres est attribué par un jury présidé par le directeur de la PJ de la préfecture de police de Paris et composé 22 magistrats, policiers et journalistes. Il a été décerné à Martial Caroff pour Ne me remerciez pas !  Une intrigue entre géologie et enquête criminelle fort efficace.

Nathalie

L'éclaireur FNAC (12/12/2023)

 

10 poches du mois de novembre 2023

3 - Ne me remerciez pas - Martial Caroff (Fayard)

Tout juste récompensé du prix du Quai des Orfèvres 2024, le polar du vulcanologue Martial Caroff fait son entrée sur la troisième marche du podium du top poches en novembre. Distingué pour sa qualité littéraire, son suspense et son respect des codes de procédure judiciaire et policière, Ne me remerciez pas ! enquête sur une série de meurtres en milieu universitaire qui s’ouvre par l’empoisonnement d’un professeur de géologie.

Antoine

L'éclaireur FNAC (12/12/2023)

 

Auteur de nombreux romans policiers et de science-fiction, Martial Caroff signe un nouveau p'tit polar, classique et bien ficelé, qui ne peut que plaire aux amateurs du genre. 

Ne me remerciez pas ! raconte l'histoire d'un spécialiste de la géologie paléolithique qui s'effondre et décède en plein cours, suite à un empoisonnement aux diatomées. 
Sans alourdir le récit avec des données scientifiques trop complexes, l'auteur décrit un univers qu'il connaît bien, celui de la recherche universitaire et de ses coups bas (vraiment très bas !). Tous les membres du laboratoire sont suspects et, à la manière d'un cluedo, l'intrigue cherche à dévoiler au fur et à mesure des indices le Qui et le Pourquoi

Concernant l'enquête, on savoure avec un brin de nostalgie l'ambiance surannée des couloirs du mythique 36. Qu'il est bon de remonter cet escalier et d'occuper les salles d'enquête ! 

Ne me remerciez pas ! s'est vu remettre le Prix du Quai des Orfèvres 2024, qui récompense chaque année un roman policier. 
Décerné par un jury composé de policiers, magistrats, avocats et journalistes indépendants, celui-ci se détermine d'une part sur l'intérêt littéraire du texte, d'autre part sur le réalisme et la crédibilité de l'histoire en matière de fonctionnement de la police et de la justice françaises. 
Un prix exigeant mais gage de qualité. 
Vous pouvez donc y aller les yeux fermés. 

Un polar qui se lit d'une traite, et pour ceux en manque d'idée, un cadeau sympa pour Noël (ne me remerciez pas...). 

?Prix ᴅᴜ Qᴜᴀɪ ᴅᴇs Orfèvres ²⁰²⁴? Auteur de nombreux romans policiers et de science-fiction, Martial Caroff signe un nouveau p'tit polar, c… | Instagram (16/12/2023)

 

Les meilleurs Romans Policiers de 2023 : rétrospective des Polars à ne pas manquer (Decitre)

Attention, amateurs de romans policiers, préparez votre tasse de café (ou de thé, on ne juge pas) et installez-vous confortablement. Cet article va vous embarquer dans un tourbillon de mystères et d'intrigues avec notre sélection des meilleurs livres policiers de l'année. [...]

In : Les meilleures ventes thrillers / policiers de 2023

Meilleurs Romans Policiers de 2023 : les incontournables du Polar - Blog de Decitre (22/12/2023)

 

Quels livres de poche lire en cette fin d'année 2023 ? Retrouvez la sélection de la rédaction (La République du Centre)

Les librairies regorgent de trésors bon marché qui pourront ravir vos proches. Au rayon livres de poche, on trouve des valeurs sûres signées d'écrivains de renom. Les journalistes de la rédaction ont fouiné dans les nouveautés sorties au rayon livres de poche. Voici les livres qui les ont emballés.

On vous dit tout sur la nouvelle sélection des livres de poche coups de coeur des journalistes de la rédaction :

Polar

Ne me remerciez pas !  de Martial Caroff. Jacques Gaubert, professeur de géologie à l’Institut européen des études climatiques, s’écroule en plein cours, empoisonné aux diatomées. Il finira par mourir. Dans le viseur des enquêteurs de la brigade criminelle de Paris, le 36, la liste des suspects semble être réduite à ce microcosme que constitue l’institut (fictif). Jalousies, rivalités entre universitaires, vengeance ou motifs sentimentaux s’imposent comme mobiles possibles. Le Prix du Quai des Orfèvres 2024 est une réussite, écrit dans un langage parfois familier rafraîchissant.

Laëtitia Chrétien

Quels livres de poche lire en cette fin d'année 2023 ? Retrouvez la sélection de la rédaction - Paris (75000) (larep.fr) (23/12/2023)

 

Salut les copains !

Chaque fin d’année, depuis quelques décennies, j’ai rendez-vous avec le lauréat du Prix du quai des Orfèvres, la prestigieuse récompense littéraire décernée par la Maison Poulaga et consorts.

Le Prix du Quai des Orfèvres, c’est la garantie de lire un polar conforme aux us et coutumes policières.

Et cette année, comme beaucoup d’autres, j’ai encore fait une belle découverte : Ne me remerciez pas ! de Martial Caroff met en scène une équipe de flics hauts en couleurs dans une enquête qui se déroule dans l’entre-soi du milieu scientifique.

Alors qu’il est en train de donner un cours à ses étudiants, le professeur Gaubert, un universitaire au pedigree impressionnant, s’effondre et décède quelques jours plus tard sans avoir repris conscience.

Les analyses toxicologiques concluent à un empoisonnement aux diatomées, des petites algues unicellulaires sur lesquelles travaillait justement l’universitaire.

Il devient vite évident que le meurtre a été commis par un des collaborateurs de Gaubert et l’équipe du 36 chargée de l’enquête va devoir évoluer dans ce microcosme au sein duquel les tensions s’exacerbent pour des motifs incompréhensibles aux yeux du commun des mortels.

Avec Ne me remerciez pas ! Martial Caroff nous propose un polar très efficace, qui sort des sentiers battus, tout en gardant une progression logique et parfaitement crédible.

Dans cette enquête où chaque nouveau suspect innocente le précédent, Paul Varenne et sa brigade vont devoir garder les idées claires et faire preuve de sagacité pour confondre le coupable.

Servi par une plume aussi fine que croustillante, le Prix du quai des Orfèvres 2023 est un très bon cru !

Sophie Dujardin

Les amoureux des livres | Facebook (23/12/2023)

 

Évidemment c'est un bon polar puisqu'il a eu le prix du quai des orfèvres ; tout y est : des enquêteurs au caractère trempé, plusieurs suspects possibles, un suspens bien mené, et encore les locaux du 36 quai des orfèvres à Paris, avant le grand déménagement de la Cité judiciaire dans les nouveaux bâtiments des Batignolles.

Ce qui est original ici, c'est que les protagonistes travaillent dans un laboratoire de Paléoclimatologie et Paléoenvirronement, ainsi que dans celui de Glaciologie voisin ; grâce à des fossiles d'algues minuscules, les chercheurs peuvent connaître les climats du passé et comparer avec les événements actuels.
Donc un thème "moderne", puisque certains de ces scientifiques vérifient une hypothèse, celle que le bouleversement climatique en cours n'est pas dû qu'aux activités humaines, un semblable réchauffement ayant eu lieu il y a quelques dizaines de millions d'années. Les mêmes scientifiques pensent également pouvoir prévoir ce qu'il risque de se produire dans les cent prochaines années...

Il sera donc question des diatomées, petites algues microscopique au squelette siliceux, les mêmes qui ont empoisinné le professeur Jacques Gaubert ; un pénible celui-là, n'hésitant pas à menacer ses étudiantes et surtout à voler le travail et les résultats de ses collègues. Mais il y aura d'autres morts dans ce laboratoire, de quoi mettre à rude épreuve la perspicacité des policiers...

Sur fond de ressentiment entre chercheurs et ingénieurs, de publications indispensables pour se faire connaître et faire reconnaître son travail de recherche, d'égos un peu démesurés et de relations amoureuses entre collègues, le récit nous entraîne sans temps mort, dans une aventure scientifique et policière inédite et passionnante.

Premières phrases : " Soudain, le silence dans la petite salle. Des épaules se haussèrent, des sourires s'échangèrent, se muèrent en soupirs. Les étudiants ne connaissaient que trop les effets de manches de Jacques Gaubert en vue d'accrocher l'attention de son public. D'effet, en réalité, ça leur en faisait de moins en moins. Aux garçons, du moins..."

"Ne me remerciez pas" de Martial Caroff * * * * (Ed. Fayard ; 2023) - Les 2 bouquineuses ont aimé (canalblog.com) (25/12/2023)

 

Les polars français incontournables : plongée dans l'hexagone du crime

Ne me remerciez pas ! de Martial Caroff, publié aux éditions Fayard, auréolé du Prix Quai des Orfèvres, entraîne les lecteurs dans un tourbillon de meurtres au sein d’un laboratoire de géologie. Une plongée fascinante dans les méandres des sciences criminelles.

L’aspect technico-scientifique du roman se mêle habilement à une intrigue dense, mettant en scène des chercheurs de renom confrontés à des meurtres troublants. Les pages se tournent frénétiquement alors que chaque personnage semble dissimuler un secret, conférant à l’histoire une tension grandissante et un suspense palpable à chaque chapitre.

Envie de frissons ? Découvrez une sélection de polars à lire en 2024 (bibamagazine.fr) (04/01/2024)

 

10 poches du mois de décembre 2023

6 - Ne me remerciez pas - Martial Caroff (Fayard)

Malgré une baisse de trois rangs qui le relègue à la sixième place du top poches de décembre, le polar du vulcanologue Martial Caroff fait mieux que résister face aux blockbusters qui trustent habituellement le classement en cette période de fête. Whodunit en milieu universitaire où chercheurs et professeurs tombent comme des mouches, Ne me remerciez pas ! allie suspense et précision documentaire avec un talent qui n’a pas échappé au jury du prix 2024 du Quai des Orfèvres.

Antoine

10 poches du mois de décembre 2023 - L'Éclaireur Fnac (08/01/2024)

 

« Ne me remerciez pas » : le polar de Martial Caroff récompensé par le Prix du Quai des Orfèvres 2024

Récompensant un manuscrit inédit de roman policier soumis anonymement à un jury de 22 personnes du milieu judiciaire, le prestigieux Prix du Quai des Orfèvres 2024 a couronné le 8 novembre dernier Martial Caroff pour son ouvrage « Ne me remerciez pas ». Spécialiste du volcanisme ancien, l’auteur a publié de nombreux articles et livres documentaires de géologie. C’est dire que le milieu de la recherche universitaire, il connaît. Et c’est précisément dans le milieu scientifique, sur fonds de conflits universitaires, que se déroule le polar, plus précisément au sein de l’Institut européen des études climatiques basé à Châtenoy-Malaparte. Un professeur, expert en géologie, s’effondre et meurt en plein cours. En cause un empoisonnement aux diatomées. Ce poison était précisément l’objet de ses recherches. Qui a pu en vouloir au Professeur ? Des collègues jaloux ? Des étudiants ? Des thésards ? Des concurrents ? Autant dire que les suspects sont légion. Mais les indices s’avèrent trompeurs et les meurtres s’enchaînent donnant beaucoup de fil à retordre à la brigade criminelle du 36.

Très bien ficelée, l’enquête se déroule sur 15 jours et est menée à l’ancienne, façon Simenon. La chronologie des événements, au lieu, au jour et à l’heure près, rythme le récit. Multipliant les révélations, les rebondissements et les fausses pistes, le récit tient en haleine le lecteur de bout en bout.

Alexia Cerutti

« Ne me remerciez pas » : le polar de Martial Caroff récompensé par le Prix du Quai des Orfèvres 2024 - s2pmag (08/01/2024)

 

Livres : Évasion et Réflexion

Découvrez notre liste de livres soigneusement choisis pour enrichir, émouvoir et inspirer les seniors friands de découvertes littéraires. Des récits qui bousculent, des histoires qui réconfortent, Une invitation à voyager au-delà des frontières du quotidien.

Martial Caroff, publié par Fayard, nous embarque dans « Ne me remerciez pas ! », un polar haletant où science et mystère s’entrelacent. Suivez l’enquête criminelle dans les méandres de la géologie, un voyage captivant où chaque indice est un fossile menant à la vérité enfouie. 

Livres : Évasion et Réflexion (lequotidiendesseniors.fr) (23/01/2024)

 

À l’Institut européen des études climatiques à Paris, Jacques Gaubert est professeur de géologie. Au milieu d’un cours, il bafouille, titube et s’écrase, empoisonné mortellement. Le taux effarant d’acide domoïque trouvée dans les crustacés ingérés par le professeur suffit à signaler un meurtre. Sont suspects les chercheurs, professeurs et étudiants qui avaient accès au laboratoire.

C’est officiellement Paul Varenne, chef de groupe à la brigade criminelle de Paris, qui mène l’enquête mais, en réalité, c’est le chef de section Franck Kestner, respecté de tous, qui vient se mettre le nez dans l’affaire qui l’intéresse particulièrement. Or, il semble que Gaubert, suffisant et profiteur, autant de ses collègues que de ses étudiantes, était craint et haï de la plupart.  Surtout de Colin Lacourt, publiquement méprisé et ridiculisé. Suite aux entrevues, Colin apparaît surtout comme un bouc émissaire. Son collègue Vincent Béasse est gardé à vue, mais il tombe en dépression, perd tous ses moyens et se retrouve à l’hôpital. La jeune Piera avait été trahie par Gaubert mais peu de policiers la croient capable de commettre un meurtre. [...]

Avant qu’il ne reste plus personne à soupçonner, le commissaire Kestner réunit son monde pour clarifier la situation : remarquable reconstitution à la Poirot ou à la Holmes.

Il s’agit d’un roman policier au sens classique du terme. C’est écrit avec simplicité et une touche d’humour. Un beau meurtre est commis; les principaux personnages sont convenablement présentés; l’enquête procède par entrevues et recherche de preuves; des rebondissements compliquent la vie des enquêteurs; mais, heureusement, l’un d’entre eux rassemble tous les fils et résout le problème. C’est bien fait, sans fioriture, avec ordre et méthode. Il ne manque qu’un certain zeste de piquant qui provoquerait chez nous quelque palpitation.

Extrait :
La poignée tourna sans bruit. La porte resta un long moment entrebâillée, puis elle s’ouvrit en grand. Une silhouette longea le mur de droite. Elle se plaça à la verticale de l’endormie à la coiffure étale. Les mèches sous les rayons obliques, animées par sa respiration, lâchaient des reflets de flammes. Des éclats proches de ceux d’un feu paisible comme dans les veillées d’antan. Un assassin normal aurait hoché la tête d’attendrissement. Il aurait rengainé son arme et serait sorti, penaud, après avoir empoché un livre ou une céramique pour se rembourser ses frais.
Mais la silhouette était d’un autre acier.
Un acier de lame…

Ne me remerciez pas – Martial Caroff | Sang d'Encre Polars (ray-pedoussaut.fr) (19/04/2024)