Les Profanateurs

Texte accepté le 28 mars 2011...

...Et paru dans la collection Courants Noirs, éditions Gulf Stream, le 12 janvier 2012 !

Dans les librairies, rayon "Jeunes adultes".

 

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Elle est chouette la couv', non ? Merci Aurélien ! (Voir son blog).


Mélos, Athènes, Catane en Sicile, 416-415 avant J.-C. On retrouvera Antisthène, Hiéron et un sacré nouveau venu fera son apparition : Aristoclès ! (Vous le connaissez sûrement sous un autre nom. Mais que ceux qui savent gardent le silence...)

 

Pour les gourmands, la quatrième de couv'...

ATHÈNES, 415 AVANT J.-C. L'auteur de comédies Eupolis a disparu ! Cet événement passe presque inaperçu en cette fin de printemps, dans une cité bouleversée par deux scandales religieux : la mutilation des statues d'Hermès et la parodie de la cérémonie sacrée des Mystères. Ces incidents ont lieu au moment où Athènes s'apprête à lancer toutes ses forces navales dans la bataille de Sicile, laquelle devrait décider de l'issue de l'interminable guerre du Péloponnèse. Eupolis étant l'ami d'Antisthène le Cynique, celui-ci se met à sa recherche, secondé par le jeune Aristoclès. Leurs pas croisent ceux des personnages les plus illustres de la cité, dont le sage Socrate et le vieil auteur de tragédies Sophocle. Ils devinent bientôt que la disparition du comédien est liée aux profanations et voient se profiler à l'arrière-plan l'inquiétante silhouette d'Alcibiade, responsable d'un effroyable carnage dans l'île de Mélos...

 

...Et, pour les gourmets, les premières lignes du prologue :


Neuvième jour d’avant la fin du mois de poséidéôn

Les six trières rayaient le miroir des eaux. Pas de vent, pas de houle, mais deux soleils froids. L’un, œil des cieux, et l’autre, flaque de lumière sur la mer Égée.

Les navires étaient au bout du voyage. Ils avaient longé en quelques jours le bras occidental des Cyclades, qui formaient comme les piles d’un titanesque pont écroulé entre la Grèce et l’Asie. Ils avaient laissé à main gauche les îles de Kéa, de Kythnos, puis celles de Sériphos et de Siphnos, jusqu’à découvrir, au sud, bien avant le croissant lointain de Théra, leur objectif : Mélos, l’île aux couleurs.

Près du littoral accidenté de Mélos, les teintes de la mer variaient du vert à l’azur, de l’azur au violet, du violet au rouge. Une mer contaminée par les coulures d’une côte peinte. Du jaune d’or des déserts de rochers, au nord, jusqu’à la palette multicolore des hautes falaises du sud, où le mauve des orgues de basalte se mariait au vert des collines, du bleu profond des sombres grottes marines jusqu’à la nacre des parois de tuf qui les surplombaient, Mélos n’était en effet que couleurs.

Et depuis quelques mois, une teinte nouvelle se mêlait aux autres : celle du sang !

(...)