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1) La Collection Galapagos présente sa prochaine petite merveille à destination du public de jeunes adultes : la collection Galapagos revient le 7 mars avec un titre percutant de polar jeunesse : Karl de Martial Caroff. Thierry Lefèvre, directeur de la collection, propose un texte tendu et sombre qui nous plonge dans les affres d’une cité du 94 et des difficultés du passage de l’adolescence à l’âge adulte. Martial Caroff, auteur d’origine bretonne, a déjà exploré de nombreuses voies romanesques aux éditions Terre de Brume et Gulf Stream. Avec justesse et drôlerie, il jongle entre les différentes personnalités et les langages « djeuns » en ne perdant jamais une qualité d’écriture qui fait de cette histoire un roman original et incontournable !
23 février 2012
Yabook
http://www.yabook.fr/+Parution-une-Trilogie-Noire-Karl+.html
(Voir aussi les entretiens Yabook)
2) Karl, de Martial Caroff, un roman noir pour "djeunz"
Vous avez des ados à la maison ? Ils ne vous laissent pas un moment de répit, pas moyen de lire tranquille ? Si vous arrivez à les arracher à leur tablette ou à leur smartphone, collez-leur entre les mains ce roman, qui vient de sortir chez Galapagos. Martial Caroff, géologue mais aussi auteur de polars, de science-fiction et de romans historiques pour la jeunesse, s'est attelé à une trilogie policière, à lire à partir de 13 ans. Le premier volume, intitulé Karl, vient de sortir.
Ça se passe dans le 9-4, mais aussi à Paris. Karl, 18 ans, "lascar" solitaire de banlieue, se retrouve au poste avec ses deux copains, Mo et Tony. Normal, ils viennent de détrousser une vieille dame... De fil en aiguille, ils se retrouvent au 36 quai des Orfèvres, carrément, pour une visite guidée des décors mythiques des films policiers français. Une visite pédagogique, en quelque sorte. Là, Karl rencontrera Ronan, fils de flic et élève du très sélect lycée parisien Charles VIII. Et un peu plus tard la belle Layla, fille d'artiste et de galeriste. C'est le choc des cultures, sur fond de banlieues dures, de bandes, de bagarres et de trafics, c'est aussi le début d'une aventure à trois qui va laisser des traces. Un trio atypique, qui donne à l'auteur l'occasion de se confronter à des problèmes vraiment actuels, des personnages attachants, une écriture simple mais sans facilités, avec une utilisation apparemment - je ne suis pas une experte - juste des codes des banlieues: ce roman ne prend pas les ados pour des imbéciles, et il leur parle de leur quotidien à travers une intrigue bien menée.
Karl, de Martial Caroff - éditions Galapagos
Le deuxième volume de la trilogie, Layla, paraîtra à l'automne 2012
2 mars 2012
Velda
La blog du polar de Velda
http://leblogdupolar.blogspot.com/2012/03/karl-de-martial-caroff-un-roman-noir.html
3) Chronique dans l'émission "Les mots, des livres !" du samedi 17 mars 2012 sur idFM Radio Enghien.
Quelqu'un l'a écoutée ? Pas moi...
http://lesmots-deslivres.over-blog.com/article-au-programme-ce-samedi-17-mars-101481547.html
4) J’étais contente quand j’ai appris que Martial Caroff sortait un nouveau livre même si je ne savais pas si celui-ci me plairait vu qu’il est classé dans les polars pour ados… Je suis loin d’être séduite par la couverture mais bon, je connais l’auteur alors je passe à la 4ème de couverture :
Vaison-sur-Marne, dans le 9-4, un matin d’automne. Karl, lascar flirtant avec la délinquance, traverse le marché en compagnie de ses deux potes Mo et Tony. Ils se retrouvent bientôt au commissariat. Karl y rencontre Ronan, fils de flic d’origine bretonne, mal dans la capitale, bien dans ses rêves. Puis sa route croise celle de Layla, fille d’une sculptrice libanaise et d’un riche marchand d’art parisien. Le hasard mènera ces trois-là dans les rues de Vaison. Dans un piège. Un piège mortel.
Ils n’auront que quelques heures pour en sortir.
Martial Caroff est un auteur que je suis depuis Ys en automne… Mais je l’avoue que j’aurai du mal à vous le décrire je préfère donc reprendre les mots de l’éditeur pour vous le présenter :
Géologue, Martial Caroff a exploré de nombreuses voies romanesques, dont le roman policier (Les cinq saisons d’Ys, Terre de Brume, 2007), la science-fiction (Exoplanète et Antarctique, Terre de Brume, 2009 et 2010) et le roman historique pour la jeunesse (Sanglante comédie et Les Profanateurs, Gulf Stream, 2011 et 2012).
Un extrait ?
Tony vient d’être relâché après avoir passé la nuit derrière les barreaux. Il est avec Karl dans la ruelle des planques. Mo fait le guet. Tony et Karl n’ont pas reparlé de l’incident de la veille dans les locaux des flics. Ca restera comme un bloc de silence entre eux. Pour le moment, leur ancienne amitié est la plus forte. Elle leur cloue les lèvres.
Tony se penche pour retirer la pierre masquant son butin. Il saisit le sac, l’ouvre…
- Fait iech ! s’exclame-t-il. Le keuss est vide ! On nous a barbé la fraîche et la quinquaill’ ! Y a plus rien !
Et il renverse le sac pour convaincre Karl. Mais celui-ci s’en fiche. Alerté par les exclamations, Mo s’approche.
- Vide ! répète Tony en lui montrant l’objet devenu inutile.
Il pose un regard mauvais sur ses deux cipotes.
- La vérité ou j’mens ? Y avait qu’vous deux à savoir, non ?
- Oh ! Oh ! Mollo ! réagit Karl. Tu vas où là ? Y a jamais eu de gruge entre nous, Tony ! Tu le sais, ça, non ? Même quand tu nous engrènes, jamais on t’fait du croche-iep ! Mo, dis-lui qu’on est clean, à çui-là !
- Clean de chez Monsieur Propre ! Te jure, Tony !
Karl commence à s’échauffer.
- On doit s’défendre, maintenant ? grogne-t-il. On est chelous pour toi ? C’est quoi ces nouvelles enfoirades que tu nous fais, Tony ? Tu nous traites, là ! Tu m’fais devenir vénèr’vec tes concetés !
Mais Tony n’en démord pas.
- Y avait qu’vous deux à savoir ! répète-t-il d’une voix sourde, lourde de menaces.
- Fait iech ! explose Karl. Viens Mo ! On s’casse ! Laisse-le avec sa dinguerie ! Y en a marre !
J’ai choisi cet extrait au hasard mais il montre ce qui m’a gêné. Bien sûr le roman se passe en majorité dans les cités avec de la « racaille » donc logique que l’auteur utilise ce langage mais il m’a gêné. Je vous rassure tout le roman n’est pas comme ça et j’ai apprécié ma lecture. L’auteur a une écriture très imagée et ses descriptions sont très poussées. Les personnages sont intéressants et bien travaillés même si ce tome s’intéresse surtout à Karl. J’ai été touchée par Layla à la personnalité bien trempée mais aussi par la naïveté de Ronan dont l’envie de grands espaces et son attachement à ses racines font que c’est le personnage qui me ressemble le plus ! Karl m’intrigue, il veut absolument s’en sortir mais je ne veux pas trop vous en dire…
J’ai été étonnée de la structure du trafic des cités, cela fait un peu société secrète mais je vous laisse découvrir par vous-même !
Donc ce livre est censé être un polar pour ado, cependant je l’ai trouvé dur et sombre (et vu l’extrait du tome 2, la suite est sur le même si ce n’est pas plus noir…) alors le lire à partir de 13 ans, j’ai un doute… Mais il est vrai que je ne sais plus trop ce qu’on lit à cet âge.
Pour résumer, une lecture que j’ai appréciée malgré la couverture et le langage des cités utilisé et j’ai hâte de connaître la suite.
25 mars 2012
Les lectures de Marie
http://petitemarie29.wordpress.com/2012/03/25/trilogie-noire-tome-1-karl-de-martial-caroff/
5) Publié dans la collection Galapagos aux éditions L’Archipel, Karl de Martial Caroff est un roman destiné aux ados, premier titre d’une trilogie.
Vaison-sur-Marne, dans le 94. Grands immeubles réunis en cités pour population modeste, zone pavillonnaire pour les plus aisés, bureaux et espaces commerciaux pour le reste, une ville ordinaire sans grand charme. Bien qu’il rêve de paysages plus pittoresques, c’est dans ce ghetto que vit Karl, dix-huit ans. Ce lascar est de la graine de racaille, sans doute bien moins que ses copains Mo et Tony. Celui-ci a déjà ses entrées dans le gang qui impose sa loi sur la ville. Une bande qui attaque ponctuellement les véhicules de la police, afin de masquer leurs activités.
Ce jour-là, c’est Tony qui improvise un vol sur le marché, détroussant une dame âgée. Le trio ne tarde pas à être rattrapé par les flics. On les espère récupérables, aussi ils ont droit à une visite au 36 Quai des Orfèvres. Une prise de conscience bien relative, c’est à craindre. Même quand le commandant Paul Kléden leur montre que les conséquences du grand banditisme, c’est l’arrestation, le chemin de la prison. Tony reste le moins impressionnable du trio.
Ronan Kléden, fils du policier, a participé à la visite. Élève au lycée Charles VIII, un établissement très huppé, le jeune homme n’est pas à l’aise à Paris. Il n’y a que dans sa Bretagne natale qu’il se sente bien. Au lycée, il n’a guère sympathisé qu’avec la belle Layla Nemours. Les parents de celle-ci, dont sa mère Libanaise, évoluent dans les milieux culturels. Si Ronan est parfois invité chez eux, il se retranche principalement dans sa bulle. Par contre, il a été impressionné par Karl et sa maturité. Pendant ce temps, des troubles ont agité Vaison-sur-Marne, et le suicide d’un adolescent racketté n’arrange rien.
Ignorant ce contexte, Ronan se rend dans cette ville, espérant retrouver Karl. Il doit affronter des petits voyous, avant que Karl ne lui montre un aspect plus positif de cette banlieue. Enthousiaste, Ronan prie son amie Layla de l’accompagner à Vaison. Ces deux jeunes, visiblement pas issus de ces quartiers, sont bientôt la cible d’un violent groupe de racailles. Layla ne manque pas de répartie, mais c’est insuffisant pour les affronter. Ronan tente de téléphoner à Karl, pour qu’il leur vienne en aide. Karl et Mo, venu à la rescousse malgré d‘autres soucis, jouent sur l’effet de surprise pour intervenir. Après la baston, Karl conduit Ronan et Layla, à l’abri dans un squat d’amis. Pourtant, le danger mortel reste bien présent…
Précisons que Martial Caroff est déjà un auteur chevronné. Il a publié entre autres aux éditions Terre de Brume Les cinq saisons d’Ys et Les nuées sanglantes, ainsi qu’un épisode de la série Léo Tanguy Liberté pour la libertine (Éd.Coop Breizh) et des romans jeunesse. Il est bon de le souligner, car évoquer avec une certaine justesse l’ambiance actuelle des banlieues n’est pas si simple.
Sans être forcément fausse, l’image transmise par les médias assombrit souvent la vérité de la délinquance ou, à l’inverse, idéalise les bonnes volontés. L’auteur ne cache pas, ici, le caractère étouffant de ces cités. La fluide tonalité du récit n’édulcore pas la réelle tension qui règne. On détaille les rituels de ces gangs qui, sous prétexte communautariste ou religieux, mènent une sorte de guerre pour imposer leur domination locale.
Trois jeunes d’horizons différents se trouvent plongés dans cette ambiance féroce et noire. Même si Karl est un peu plus mûr, Layla et Ronan sont mal armés pour faire face à la situation. Cette histoire n’a rien de basique, de caricatural, approchant certainement le climat en question. Un suspense qui, outre les ados, intéressera tous les publics.
Claude Le Nocher
17 avril 2012
6) Ma cité va craquer.
Dans le 9-4 (traduisez Val-de-Marne), Karl, Mo et Tony sont des amis inséparables. Suite à un fait de délinquance, ils font la rencontre, au commissariat, de Ronan, enfant de policier, puis de Layla, fille d’un couple bourgeois ayant réussi dans le milieu de l’art. Mais on n’échappe pas comme ça à la loi de la banlieue. Pour des motifs variés et conjugués, ces cinq adolescents vont connaître quatre-vingt-cinq heures de cauchemar.
Premier roman du triptyque intitulé Trilogie noire écrit par Martial Caroff, cet ouvrage est une pure réussite. Destiné à un public plutôt lycéen sans que les adultes ne soient pour autant écartés du lectorat potentiel, le livre saisit rapidement par la justesse de son ton. Aussi lointain des clichés d’une certaine enfance complètement barbare comme de ceux décrivant ces quartiers avec un angélisme béat, l’auteur parvient à faire évoluer ses personnages avec intelligence. On y croise des ados brisés par la vie, soumis au doute et à la volonté de rédemption, ainsi que d’autres devenus des criminels en puissance, pervertis par l’appât du gain facile et la volonté de copier des jeunes ayant réussi grâce à des commerces peu avouables. C’est en quelque sorte, sans moralisation ni dénigrement systématiques, un portrait fidèle d’une jeunesse ordinaire de banlieue.
Dans ce cadre, les cinq personnages principaux vont subir une série d’événements imprévisibles, et devenir les jouets d’un destin violent et sanglant. Trafics, appétits de vengeance, amitiés passées sous silence pour parvenir à se faire un nom, etc. Selon une mécanique adroite et efficace, tels les rouages d’une machine infernale, les individus vont devoir faire des choix : s’aider ou se détruire. Les barres de métal, couteaux et armes à feu vont jaillir. Parce que l’on menace l’intégrité physique de Layla. Parce que l’on soupçonne Mo d’avoir fait disparaître l’argent d’un vol. Parce que l’organisation criminelle de la cité a décidé de se débarrasser des gêneurs. Et quand éclate la violence, Martial Caroff rompt avec le langage habituel des ouvrages destinés à la jeunesse : c’est réel, sauvage, barbare.
Avec cette entrée en matière, voilà une trilogie qui s’annonce sous les meilleurs auspices. Le deuxième tome est annoncé pour l’automne, et l’extrait présent en fin de roman fait déjà saliver. Il ne faut pas se fier au dessin de la couverture que certains pourraient juger un peu trop sage, ou du moins en décalage avec la teneur de l’opus : Martial Caroff concilie la dureté du roman noir à une photographie sans concession d’une cité actuelle.
El Marco
17 avril 2012
Polars pourpres (note : 8/10)
http://polars.pourpres.net/?aff-avi-3-pol_6935
7) Du fond de nos villes mi-urbaines, mi-rurales, nous suivons les épisodes souvent dramatiques des banlieues dites en difficulté, d’après les reportages médiatiques télévisés. Les petits dealers, les casseurs, les brûleurs de voiture qui sont montrés de l’index, jetant l’opprobre sur toute une population qui n’en peut mais. Pourtant en lisant Karl de Martial Caroff, on se demande si cela peut vraiment exister, si la fiction et la réalité ne font qu’un.
A Vaison-sur-Marne dans le Val-de-Marne, le 9-4 comme l’exige la nouvelle appellation, vivent trois copains. Karl, dix-huit ans, qui sèche le lycée, dont l’existence peut basculer d’un moment à l’autre dans la délinquance. Pourtant, chez sa mère, à la tête de son lit, cachés dans un petit placard, il collectionne des magazines géographiques ou similaires. Mohamed, Mo pour ses cipotes, malgré sa corpulence est un danseur chevronné et leste de hip-hop. Tony est le plus teigneux de la petite bande. Entre Karl et Tony, c’est une amitié née lors de leur enfance qui les lie envers et contre tout. Pourtant Tony énerve Karl parfois. C’est un violent, Tony, un impulsif. Sa dernière frasque dans laquelle sont entraînés ses deux copains, le vol à l’arraché du sac d’une petite vieille sur le marché. Le butin est caché derrière un muret non loin de la cité où ils demeurent, mais manque de bol ils sont repérés par deux policiers en maraude. Après une course poursuite folle les trois copains sont arrêtés. Le capitaine Dubly, un flic de la Brigade de Recherche et d’Intervention propose au commissaire d’emmener les trois gamins au Quai des Orfèvres à Paris afin de leur faire visiter l’antre et leur montrer ce qu’il advient des malfrats.
Au Quai des Orfèvres, le jeune Ronan vient rejoindre son père, le capitaine Paul Kleden, en attendant de rentrer chez eux. Il assiste à la visite des trois malandrins et pour faire bonne mesure, sous l’impulsion du capitaine Dubly, il accepte de se laisser passer pour un petit trafiquant d’armes. Tony n’est pas abusé par cette mise en scène, il tente même d’étrangler Ronan. Karl est le plus rapide pour délivrer Ronan des mains de son agresseur. Lorsqu’ils rentrent dans la cité le lendemain, force leur est de constater la disparition du butin et Tony n’est guère convaincu par les explications bafouillées par Mo. Mo qui explique à mi-mots à Karl que ceux qui ont procédé au racket déclenchant l’immolation d’un de leurs condisciples, n’étaient autres que Tony et lui-même.
Ronan est un jeune ado qui vit seul avec son père à Paris. Sa mère est partie, rejoignant sa Bretagne natale et il est étudiant au lycée Charles VIII. Il ne fréquente pas les autres élèves, sauf Layla, fille d’un riche marchand d’art parisien et d’une sculptrice libanaise. Il s’entend bien avec Layla et c’est réciproque, une amitié qui pourrait évoluer s’ils y pensaient.
Le quartier est en effervescence. Un gamin s’est immolé après une affaire de racket et deux voitures de flics sont en patrouille. Les véhicules sont caillassés par une bande organisée, des gamins sous la coupe des Blackish, des malfrats qui entretiennent un trafic d’armes. Et c’est pour leur donner le temps de déménager leur matériel de guerre que l’attaque envers les policiers en automobiles a été ordonnée.
Ronan décide de se promener jusqu’à Vaison-sur-Marne rendre une visite à Karl. En compagnie de celui-ci il assiste sur une esplanade à une danse de rue quasi improvisée et ébloui il décide d’y revenir le lendemain dimanche avec Layla. Funeste idée qu’il mettra à exécution sans imaginer qu’ils engagent leur vie et que le danger va bousculer en danger ce petit monde.
Pour moi, ce roman manque de crédibilité : l’amitié entre Karl et Tony aurait dû voler en éclat depuis longtemps. Tony est membre des Blackish, et il est difficile de croire qu’il puisse abuser ainsi son ami. De même je ne suis pas convaincu par l’amitié spontanée entre Karl et Ronan et Layla, amitié qui résulte d’une sorte de coup de foudre. Mais après tout l’on peut rêver, le livre s’adressant à des enfants de treize ans et plus. Les adultes ont des réactions plus méfiantes que les ados, et pourtant il paraît que les jeunes ne se lient pas si facilement que ça. Du copinage, oui, une amitié, pas si sûr. De plus ce roman laisse un goût amer dans ce déferlement de violence, de brutalité, de traîtrise, même si c’est le lot quotidien des gamins de banlieues. Tout du moins une partie car tous ne sont pas lotis de la même façon, heureusement. On voudrait que cela ne soit que de la fiction, mais c’est peut-être la réalité. Mais ce roman donne une image négative des banlieues et de leurs jeunes.
Au-delà des épreuves traversées par Karl et ses nouveaux amis, Layla et Ronan, je retiendrai surtout cette scène de danse de rue qui m’a fait penser insensiblement à West Side Story. Les gamins s’expriment en cette langue argotique qu’est le verlan et le lecteur peu habitué à cette syntaxe est obligé de se concentrer sur le texte pour en comprendre toutes les subtilités. Mais qu’en restera-t-il dans quelques années ? Rien peut-être tout comme la langue verte ou, moins courant, le javanais qui était employé dans les années vingt et trente et qui aujourd’hui n’est plus usité et demandait une habilité langagière pas évidente à appliquer. Par exemple bonjour en javanais se dit bavonjavour.
L'oncle Paul
30 avril 2012
http://leslecturesdelonclepaul.over-blog.com/article-martial-caroff-karl-104321813.html
8) Le premier tome sombre d’une trilogie noire qui promet un avenir ténébreux (L’Archipel, Galapagos)
Karl vit dans une cité du 9-4. Ambiance glauque même si quelques rayons de soleil parviennent à se faufiler certains jours. Layla est une fille de bonne famille qui ne recherche pas particulièrement l’aventure. Mais son ami Ronan, fils de flic, va la mener sur un chemin dangereux. Celui de la cité de Karl…
La couverture stylisée bande dessinée est barrée d’un bandeau noir où est inscrit « Tendu, enragé, noir, c’est ça Karl ! ». Pour le coup, la publicité n’est pas mensongère.
Martial Caroff a choisi le parti pris du roman vraiment noir. Une histoire de vie et de vies qui vont s’entrecroiser alors qu’elles n’auraient jamais dû. En tout cas, peut-être pas dans ces conditions.
D’un côté Karl qui tente de survivre dans sa micro-société créée au sein de la cité. Là se trouvent des lois propres avec un gang qui commerce sous les yeux de tous sans que cela ne dérange plus que ça. L’égoïsme humain, ou plus simplement la peur, permet cette liberté qui ne profite qu’à certains et qui fait plus de mal que de bien à tous.
Karl a des potes, comme tout le monde, mais pas tout à fait comme tout le monde. Mo est le type un peu limité mais fidèle en amitié, et surtout qui ne saurait pas trop comment s’en sortir tout seul. Tony est plus un guerrier en colère, ou un lâche qui a choisi la voie facile. Pour Karl, le souvenir des amitiés d’enfance de trois garçonnets a laissé la place à une relation lourde entre trois types qui luttent pour se faire une place au quotidien. La galère côtoie la misère, et les moments de bonheur sont très courts.
Et c’est un de ces moments magiques qui va pousser Ronan, fils de flic vivant plus au chaud avec ses propres problèmes, à commettre la faute. En fait, Ronan rencontre Karl, Mo et Tony au commissariat. Intrigué par Karl, il décide de le suivre dans sa cité. Là, Karl lui évite un souci et lui montre une soirée de danse de folie. Des lumières, de la fureur transformée en énergie positive, de la puissance émotionnelle pure qui donnent une fausse idée de l’endroit. Se croyant malin, Ronan va emmener Layla afin de la séduire.
C’est là que tout bascule.
Même si Martial Caroff a mis tous les éléments en place avant le drame. A petites doses, les déclencheurs sont apposés, prêts à l’emploi, n’attendant plus que les victimes posent leur pied sur la mine.
Chacun va devoir faire ses choix, tous plus cruels les uns que les autres. Tous les menant vers la noirceur. Mais surtout révélant les fantômes des uns et des autres, les mystères cachés au plus profond de soi. Pour le coup,noir, c’est noir, il n’y a plus d’espoir.
Martial Caroff a su écrire une histoire pleine d’émotions fortes (même si parfois son argot verlan est un peu exagéré) et de tensions. Certes, c’est dur, certes, c’est triste, certes, c’est violent. Mais c’est aussi la vie. Pas de tous, heureusement, mais de certains, malheureusement. Attention, pas de misérabilisme ici, d’autres choix auraient pu être fait. Mais là, la vie glisse vers la noirceur. Et c’est comme ça. Et c’est bien pour le lecteur.
Michael Espinosa
5 mai 2012
Yozone
http://www.yozone.fr/spip.php?article14070
9) Un thriller noir mais réaliste
Martial Caroff signe à travers Karl un thriller noir, plein d'actions et de suspense qui dépeint la vie dans les banlieues de façon réaliste. Le vocabulaire employé et la manière dont l'auteur fait parler ses personnages peuvent être difficiles à comprendre et peuvent même choquer car les lecteurs ne sont pas habitués à un tel langage. Après un début un peu long, son lecteur se prend au jeu des personnages principaux et s'investit dans leurs aventures. Il est sans arrêt surpris par la tournure des évènements ce qui lui permet d'être tenu en haleine jusqu'à la dernière page.
5 mai 2012
Valérie C.
Conseils de lecture par les lecteurs de la Librairie Dialogues.
http://www.librairiedialogues.fr/livre/2126551-karl-trilogie-noire-martial-caroff-archipel
10) Ce premier tome de la série Trilogie Noire écrit par Martial Caroff innove par rapport aux autres ouvrages de la collection Galapagos des éditions L'Archipel puisque jusqu'ici, il n'était question que de fantasy, fantastique et historique et non de littérature urbaine comme dans ce livre ci. Vous devez sûrement le savoir depuis maintenant, moi et les romans qui sont bourrés de grossièretés ça fait deux. Il ne m'était jamais arrivé de ressortir d'une lecture de ce genre avec un avis très positif... jusqu'à aujourd'hui !
Ce roman est une pure et véritable révélation pour moi. Je ressors de cette lecture presque conquis, avec une envie irrépressible de me jeter sur le tome 2 ! Dans ce premier opus, on trouve tout un cocktail d'ingrédients frais. Entre amitiés, trahisons, ruptures, espoirs et noirceur, le lecteur ne peut être que bouleversé en ressortant de cette aventure rocambolesque.
Dès les premières pages, comme pour chaque roman issu du monde urbain, j'ai eu beaucoup de mal à m'adapter au langage vulgaire que l'on rencontre assez souvent. Entre les mots en verlan (que je ne comprenais qu'à moitié), les mots inventés (qui n'étaient pas forcément expliqués) et les gros mots (qui me freinaient), je peinais à tourner les pages. En plus de cela les personnages de départ donnent pas franchement bonne impression (notamment le trio avec les deux potes de Karl). Avec leur façon de parler, de penser et leur caractère de merdeux (surtout lorsqu'on voit ce que certains sont prêts à faire pour de l'argent - détrousser une vieille femme par exemple -) ils n'inspirent que de la répugnance. Mais très rapidement, on peut voir que parmi ce trio de "choc" (c'est le cas de le dire), une personnalité sort du lot : c'est celle de notre "héros", Karl. Sa présence est une bénédiction absolue et je ne le remercierai jamais assez ; il exerce sur le lecteur une sorte de magnétisme qui le convainc à 100% de ne pas s'arrêter là, alors que l'aventure commence à peine.
Le style de l'auteur est très hétéroclite, et c'est justement ce qui fait plaisir à lire ! Une petite liste où sont répertoriées ses différentes tonalités vous dévoilera mieux l'étendue de sa palette :
Simple et fluide : certains passages narratifs sont très classiques d'un roman et donc faciles à comprendre.
Complexe et moins fluide : à cause des passages très descriptifs, (qui parfois alourdissent le rythme de narration). Chose surprenante dans un roman adressé aux 13 ans et plus.
Et enfin, hard et "gros mots-eux" : avec les gros mots et le verlan dans les dialogues, pas toujours facile à décrypter.
J'ai également été très surpris par certaines descriptions lorsque le degré du style était réglé au niveau "complexe et moins fluide". Je les ai trouvé beaucoup plus difficiles à comprendre ; elles imposent au lecteur de prendre du temps pour bien les saisir et pour se repérer dans l'univers.
Que l'on soit bien d'accord, le côté descriptif "complexe" de ce livre est en totale contradiction avec son genre. Mais... on ne sait pas vraiment pourquoi, cette spécificité qui vient de la plume de l'auteur s'accorde en parfaite harmonie avec les personnages et les situations ; les descriptions sont bien dosées pour chaque degré différent du style à chaque moment propice ; un très bon point.
L'univers prend environ cinquante pages à s'implanter (ce qui peut vite agacer les personnes impatientes comme moi) mais cela se justifie lorsque l'on passe à l'histoire : on constate alors que le temps passé par l'auteur à nous décrire son univers n'était pas vain.
Les personnages sont divisés en deux catégories : d'un côté ceux qui ont des parents avec une situation financière assez modeste, de l'autre ceux qui vivent dans les cités et qui sont donc financièrement instable. Ce que l'on peut remarquer immédiatement une fois après avoir terminé ce roman c'est cette collision entre ces deux statuts sociaux qui sont eux aussi très contradictoires ; c'est donc un véritable melting-pot que nous propose ici l'auteur, et la sauce prend ! Les "riches" côtoient les "pauvres", et les "pauvres côtoient les "riches". On est dans une exactitude de contradiction similaire avec celle du style. Et c'est justement aussi le fait que le style s'adapte à chaque personnage avec son langage, ses mœurs, sa personnalité que ces contradictions confirment bien que "les opposés s'attirent"... dans un sens plus livresque bien sûr.
Karl, le personnage phare de ce premier tome est lui aussi très contradictoire dans tous les sens du terme. Entre ce qu'il fait, ses amis, ses pensées, sa personnalité et son tempérament, tout laisse penser une fois qu'il nous a été présenté que cette image de "gars de la cité" qui le poursuit partout (même à son lycée) n'est qu'un pur et véritable cliché. Un parfait portrait stéréotype que ses professeurs et ses camarades dressent de lui, chose qui le décourage entièrement d'aller en cours depuis longtemps. Un personnage qui est également perdu sur tous les points de vue vitaux : social, familial et même amical. Sa personnalité est difficile à analyser, il est taciturne et vit très souvent dans son univers cérébral avec ses pensées.
Bien qu'il ait des amis, ceux-ci importent peu à ses yeux ; il envisage même de les quitter (c'est dire!) à un moment donné à cause de toutes ces "conneries" qu'ils n'arrêtent pas de faire et qui lui rapportent donc des ennuis. Enfin, il y a également un manque d'affinités à l'état pur qui se ressent très intensément.
Les points positifs : la richesse du style de l'auteur, l'univers qui prend le temps de s'implanter, les personnages qui ne sont pas séparés en deux catégories bien distinctes puisque les deux statuts sociaux "riches" et "pauvres" se fréquentent tout au long du roman, un antihéros très intéressant à découvrir qui brise tous les clichés sur les "mecs de cité".
Les points négatifs : les descriptions sont parfois lourdes à subir pour le rythme de narration et l'attente du tome 2 est horrible ; je veux la suite !
Digne d'un film thriller, la fin est à glacer le sang : haletante, prenante et stressante ! Suspense et course-poursuite garantis avec tous les effets spéciaux ! Une magnifique conclusion à ce premier tome que j'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir.
Et après avoir été tant enthousiasmé tout au long de ma lecture de ce premier volume, je ne demande qu'une chose : le tome 2 ! J'ai vraiment hâte de le découvrir (surtout après avoir lu le petit extrait très prometteur donné à la fin du livre). Apparemment, Layla, une amie du nouveau trio des "vrais" friends de Karl va se retrouver dans une passade très sombre ; vivement l'automne 2012 !
En conclusion, ce premier tome est une pure et véritable révélation pour moi. C'est le tout premier livre urbain que j'ai autant adoré lire. Le style est très riche (grâce aux différents degrés utilisés), l'univers ne prend qu'une infime partie du début du livre à s'implanter (ne vous laissez pas décourager par cela, ça n'apporte que du bon au final !). Les personnages se retrouvent tous dissociés au bout d'un certains temps et s'entrechoquent, malgré leur différent statut social.
Cette lecture m'a permis de franchir un très grand pas sur ce qui pourrait bien m'encourager à multiplier les aventures livresques de ce genre comme j'ai pu le faire avec ce livre.
Un excellent premier tome !
13 mai 2012
Jotman / Johan, 15 ans.
11) Premier tome d'une trilogie noire, ce roman ne laisse pas indifférent. Il est mené comme un huis-clos tragique, en 4 jours d'action intense dans une cité de Vaison-sur-Marne où Layla et Ronan, deux jeunes lycéens, se sont aventurés en pensant rejoindre Karl, jeune délinquant que Ronan a croisé au commissariat où travaille son père. Ils se retrouvent aux prises avec une bande, dont Karl, qui traîne toujours avec ses potes Mo et Tony, tente de les débarrasser. Mais Tony fait cavalier seul et l'action vire au drame. Noir, très noir, ce premier tome au rythme haletant se lit d'une traite. L'action y est rapide et intense : il y a très vite des morts, un début de "tournante"... Cependant, les personnages assez caricaturaux et l'accumulation de faits-divers tragiques favorisent une vision diabolisée des banlieues qui peut déranger. Une trilogie qui s'annonce pleine de rage et de fièvre, en espérant que les tomes suivants sauront éviter l'excès de manichéisme. Pour grands adolescents et adultes.
mai 2012
http://marmitalire.free.fr/livre-jeunesse/romans/2012/karl
12) Coup de coeur pour Trilogie Noire
Un premier tome qui confirme la couleur de la trilogie.
Martial Caroff est breton, géologue, passionné par la Grèce antique et bien entendu, auteur. Et pas uniquement d’articles scientifiques ! Plusieurs polars historiques chez Terre de Brume, puis chez GulfStream en jeunesse, un détour vers la science-fiction avec la trilogie Intelligences… Et une année 2012 qui commence fort, avec la sortie de deux romans noirs et d’un livre documentaire sur les pierres.
Une course-poursuite mortelle en banlieue
Karl a 18 ans et peu d’espoir pour son avenir. Comment en avoir quand on a grandi dans la Cité des Houx, à Vaison-sur-Marne, dans le 9-4 ? Alors il sèche les cours et traine dans les squats avec Tony et Mo, rêvant d’un ailleurs inaccessible.
Sa cité, il en connait toutes les ruelles, toutes ses lois aussi, et tous ses trafics. Non pas que ça lui plaise, loin de là… Mais sa cité cache aussi ses merveilles. Voilà ce que Karl a envie de montrer à Ronan, fils de flic rencontré lors d’un passage forcé au commissariat. Ronan qui lui-même entrainera la belle Layla. La trop belle et trop libre Layla… Quelle mauvaise idée de l’amener ici. Surtout qu’en ce moment, toute la cité est à cran.
Karl va tout essayer pour faire sortir ses deux compagnons de ce bain de violence, et sauver sa propre peau au passage.
Une tension qui ne vous quitte pas
Trilogie noire… Un titre simple qui annonce d’ores et déjà à quoi il faut s’attendre. Et l’on n’est pas déçu.
L’histoire tout d’abord. Trois jeunes se retrouve bien malgré eux les cibles d’une organisation criminelle locale. Un lascar des quartiers, un fils de flic et une jeune bourgeoise, il fallait oser les réunir et surtout trouver comment sans que cela ne paraisse tiré par les cheveux. On peut dire que c’est réussi. De l’amitié entre eux ? Pas vraiment, en tout cas pas encore. Plus une obligation de se serrer les coudes, on verra plus tard comment leur relation va évoluer. Une chose est sûre, des liens sont créés et ne pourront disparaitre comme ça.
La structure de l’histoire s’apparente au scénario d’un film de Guy Ritchie Snatch ou Arnaques, crimes et botanique, le côté humoristique en moins. Une suite d’événements et de circonstances sordides va tisser autour d‘eux un piège solide, dont à chaque rebondissement on se demande comment vont-ils s’en sortir. C’est intelligemment bien mené, efficace. L’enchainement des actions laisse peu de temps pour reprendre son souffle, ni aux personnages, ni aux lecteurs.
Et pour être sûr de ne pas laisser ces derniers s’échapper, l’auteur use sans pitié de phrases courtes, nerveuses qui accentuent encore une tension constante du début à la fin.
Un cadre bien travaillé
Martial Caroff dresse le portrait de deux univers opposés : celui de Karl bien évidemment, mais aussi celui de Layla et Ronan. Banlieusards et bourgeois sont traités l’un comme l’autre sans complaisance, la hargne des uns valant bien la morgue des autres.
Au-delà de ça, il y l’application de l’auteur à planter le décor. Par une description soignée des différents quartiers, et plus précisément de leur ambiance, il prend son temps pour nous faire découvrir ces trois adolescents, les comprendre, plus à travers leur cadre de vie qu’à travers leur histoire. Si les caractéristiques de leur milieu respectif semblent parfois caricaturales, on finit par y croire, c’est là l’essentiel. Il faut juste supporter l’abondance du jargon « djeuns » de banlieue et sa pléthore de verlan, exactitude du cadre oblige.
Malgré quelques pointes d’espoir par-ci par-là, Karl reste résolument sombre. Et si l’on en croit l’extrait du prochain tome, proposé à la fin, Martial Caroff est bien décidé à rester sur sa lancée. Rendez-vous avec Layla en septembre 2012 !
Claire Mathieu
Juillet 2012
Yabook
http://www.yabook.fr/Coup-de-coeur-pour-Trilogie-Noire.html
(Voir aussi les entretiens Yabook)
13) Karl, Mo et Tony se connaissent depuis l’enfance. Ils vivent tous les trois dans la cité HLM des Houx et flirtent avec la délinquance . Un vol, qu’ils commettent sur un marché, les conduira au commisariat de police, où Karl rencontrera Ronan, le fils de l’inspecteur, d’origine Bretonne, vivant difficilement son intégration dans la capitale. Le jour où Ronan, emmène sa meilleure amie, Layla, à la cité des Houx pour lui présenter Karl et sa bande, tout bascule dans l’horreur…. Un livre, qui aurait pu tomber dans la caricature de la délinquance mais par la qualité de l’ écriture, l’auteur nous plonge dans une fresque contemporaine sur les conflits des bandes des cités et des couches sociales. On dérape vite dans la violence avec des vérités qui font hérisser le poil mais qui poussent à réfléchir sur le danger des « Ghettos » créés il y a quelques années où règne l’ennui !!! On se jette dans le deuxième volet : Layla avec impatience ….
http://adosnews.wordpress.com/romans-policiers/